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Patient
Enfant de 4 ans, actuellement en maternelle, moyenne section
Motif de consultation
Demande de consultation par les parents en raison de pieds plats et l’enfant déforme ses chaussures.
Histoire de la maladie
Il s’agit du troisième enfant de la famille. La grossesse et l’accouchement se sont déroulés normalement. On retrouve dans le carnet de santé de petits poids et taille de naissance (2300 g, et 46 cm), mais sans nécessité de réanimation néo-natale.
L’enfant a acquis la marche à 20 mois, et la maman précise bien que c’était beaucoup plus tardif que les autres enfants. Elle a d’emblée remarqué des pieds larges, déformant les chaussures et elle vient sur les conseils de son kinésithérapeute.
Antécédents
Antécédents familiaux : Aucun
Antécédents personnels : Aucun
SUIVANT
Examen clinique
Garçon de 4 ans, très vif et éveillé. La marche s’effectue de façon un peu dandinante, les pieds vers l’intérieur, avec un genu valgum modéré, l’écart inter-malléolaire étant mesuré à 5 cm (Figure 1)
Taille = 81 cm en position debout ; poids = 17 kg (-3 DS pour le poids et la taille)
Aucune anomalie cardio-pulmonaire à l’auscultation
Tronc : (Figure 2)
Cyphose globale rachidienne et tronc court
Projection abdominale antérieure
Pectus carinatum
Membres inférieurs :
Amplitudes articulaires des hanches normales
Amplitudes articulaires des genoux normales
Aspect des pieds et des chevilles très légèrement plats mais sans excès, avec une voute plantaire effacée (Figure 3)
Membres supérieurs :
Les deux mains (poignets et doigts) sont le siège d’une hyperlaxité importante (Figure 4)
Les coudes présentent un flessum de 20°, et ont une flexion normale et complète
Pas de limitation de la pronation ni de la supination
Difficulté à l’élévation des épaules
Pas d’anomalie cutanée visible
Examen neurologique normal (testing moteur et sensitif)
Figure 1
Figure 2
Figure 3
Figure 4
SUIVANT
Devant le tableau clinique constaté, quels examens complémentaires vous semblent pertinents ? (Réponses multiples)
VALIDER
Titre feedback :
feedback1
SUIVANT
Devant ce tableau clinique, les diagnostics suivants ont été évoqués :
Diagnostic n°1 : Maladie de Marfan
Diagnostic n°2 : Arthrogrypose
Diagnostic n°3 : Hyperlaxité constitutionnelle banale
Diagnostic n°4 : Maladie métabolique de surcharge
Diagnostic n°5 : Déficit en hormone de croissance
Diagnostic n°6 : Nanisme dysharmonieux
SUIVANT
Veuillez trouver les résultats des examens complémentaires prescrits :
Examen n°1 : Les radiographies des pieds n’ont pas été effectuées car le pied plat est banal à cet âge
Examen n°2 : La radio de l’avant-bras montre des anomalies morphologiques avec incurvation du radius, et des anomalies épiphysaires multiples du coude et du poignet (Figure 5)
Examen n°3 : La radio du bassin sur la radio du rachis de face montre une dysplasie acétabulaire majeure, avec de petites épiphyses fémorales proximales (Figure 6). La figure 5 montre d’importantes encoches sus-acétabulaire, de petites épiphyses fémorales proximales et des anomalies morphologiques des ailes iliaques. De profil, le rachis est le siège d’une cyphose thoraco-lombaire structurale, en rapport avec des vertèbres dystrophiques et aplaties (Figure 7)
Figure 5
Figure 6
Figure 7
Examen n°4 : La radiographie des membres inférieurs de face n’a pas été effectuée car les mesures cliniques du genu valgum (écart inter-malléolaire de 5 cm) est normal à cet âge
Examen n°5 : Le bilan biologique n’a pas été effectué car il n’y a aucun argument pour un déficit de ce type
SUIVANT
Quel est votre diagnostic ? (Réponses multiples)
VALIDER
Maladie métabolique de surcharge,
nanisme dysharmonieux.

Quels arguments étayent votre diagnostic ?

Oui, étaye le diagnosticNon, n'étaye pas le diagnostic
Petite taille inférieure à 3 déviations standards
Hyperlaxité localisée
Déficit d’extension des coudes
Acquisition retardée de la marche
Pectus carinatum
Multiples anomalies radiographiques articulaires
VALIDER
Conclusion
Les bonnes réponses sont :
Oui, étaye le diagnosticNon, n'étaye pas le diagnostic
Petite taille inférieure à 3 déviations standards
Hyperlaxité localisée
Déficit d’extension des coudes
Acquisition retardée de la marche
Pectus carinatum
Multiples anomalies radiographiques articulaires
L'avis de l'expert
Il s’agit d’un enfant présentant plusieurs anomalies cliniques à l’examen. Le motif de consultation n’est pas en rapport avec la pathologie : En effet à l’âge de 4 ans les pieds plats et le genu valgum tels qu’ils sont décrits sont physiologiques et ne nécessitent ni exploration d’aucune sorte ni traitement particulier.
En revanche, l’association d’une petite taille et d’anomalies morphologiques telles que la cyphose et le pectus carinatum sont évocateurs d’une maladie osseuse constutionnelle. Ces deux éléments sont même très en faveur d’une mucopolysaccharidose. Pour cette raison, le dosage des glycosaminoglycanes urinaires permet de faire avancer le diagnostic.

L’existence d’une hyperlaxité associée à des enraidissements articulaires font évoquer un type 4 ou maladie de Morquio, qui est la seule MPS présentant une hyperlaxité.
Dans un cadre plus conventionnel, en l’absence d’autre anomalie, la définition d’une hyperlaxité se fait selon les critères de Beigthon (Figure 8), qui comprend l’hyper-extension de coude > 10° (1 pt par côté), l’apposition du pouce en flexion sur l’avant-bras (1 pt par côté), la dorsi-flexion du 5è doigt > 0° (1 pt par côté), l’hyper-extension de genou > 10° (1 pt par côté), et la flexion antérieure du tronc, genoux en hyperextension complète, autorisant le contact palmaire de la main au sol (1 pt). Un enfant est considéré comme ayant une hyperlaxité lorsque le total est supérieur à 6. Dans le cas contraire, il s’agit d’une laxité physiologique.

Au regard des différentes anomalies présentées par cet enfant, il doit être référé à un centre de maladies osseuses afin de faire les dosages biologiques et les explorations moléculaires ou un centre de références des maladies métaboliques adéquats.
Cas clinique proposé et rédigé par le Pr Pierre Journeau, PU-PH de chirurgie infantile, Hôpital d’enfant, CHRU de Nancy

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Les scores d’évaluation de la sévérité et du retentissement de la dermatite atopique (eczéma atopique) sont variés et différents selon les pays.

La sévérité de la dermatite atopique (eczéma atopique) peut être appréciée par 3 scores 1 :

SCORAD

Score de sévérité, intensité des symptômes, critères subjectifs
qui évalue le prurit, la qualité du sommeil, sur 102.

DLQI

Score de qualité de vie en dermatologie, sur 30.

EASI

Score de sévérité topographique, intensité des symptômes, sur 72.

Dermatite
atopique
Légère Modérée sévère
SCORAD 2 25-50 > 50
DLQI 3 6-10 > 10
EASI 4 1-7 7-21 > 21

(1) Rehal B. and Armstrong A. Health outcome measures in atopic dermatitis: a systematic review of trends in disease severity and quality-of-life instruments 1985–2010. PloS one 6.4 (2011): e17520

(2) Wollenberg, A., et al. Consensus‐based European guidelines for treatment of atopic eczema (atopic dermatitis) in adults and children: part II. Journal of the European Academy of Dermatology and Venereology 32.6 (2018): 850-878.

(3) Silverberg JI. et al. Severity strata for POEM, PO-SCORAD, and DLQI in US adults with atopic dermatitis. Ann Allergy Asthma Immunol. 2018 Oct;121(4):464-471.

(4) Leshem YA, et al. What the Eczema Area and Severity Index score tells us about the severity of atopic dermatitis: an interpretability study. Br J Dermatol. 2015;172(5):1353-7