Il a depuis une dizaine d’années des plaques érythémato-squameuses prurigineuses des bras, du tronc et des membres qui évoluent par poussées.
Il a noté des améliorations pendant ses vacances au soleil. Il a déjà été traité par son dermatologue par immunosuppresseur systémique, conformément aux recommandations, pendant quelques mois, pour une poussée sévère il y a 3 années.
Depuis son déménagement très stressant, il y a 3 mois, il a une poussée importante. Il met des crèmes « mais ça ne sert plus à rien Docteur ».
Il a l’habitude de prendre des corticoïdes par voie orale pendant quelques jours « pour que ça aille mieux », mais n’a plus d’ordonnance.
Il se dit « épuisé » et « veut en finir avec les plaques sur sa peau ». Il n’a pas remarqué de facteur environnemental en lien avec sa poussée.
Quels arguments étayent votre diagnostic ?
Atopie personnelle et familiale | |
Amélioration au soleil | |
Âge du patient | |
Évoluant par poussées | |
Stries de grattage | |
Xérose | |
Atrophie cutanée |
Quels arguments étayent votre prise en charge ?
Surface corporelle de plus de 30 % | |
Prurit avec retentissement sur les activités quotidiennes et échelle de DLQI > 10 | |
Échec d’un traitement local par dermocorticoïdes | |
Signes de toxicité des dermocorticoïdes | |
Score d’activité de la maladie SCORAD > 50 |
Atopie personnelle et familiale | |
Amélioration au soleil | |
Âge du patient | |
Évoluant par poussées | |
Stries de grattage | |
Xérose | |
Atrophie cutanée |
Surface corporelle de plus de 30 % | |
Prurit avec retentissement sur les activités quotidiennes et échelle de DLQI > 10 | |
Échec d’un traitement local par dermocorticoïdes | |
Signes de toxicité des dermocorticoïdes | |
Score d’activité de la maladie SCORAD > 50 |
La dermatite atopique (eczéma atopique) est une dermatose prurigineuse inflammatoire chronique fréquente chez l’adulte (2-10 %) et l’enfant (15-30 %)1,2 dont environ 20 % ont une forme modérée à sévère2. Elle est caractérisée par une augmentation de la réponse immune Th2 (impliquant les lymphocytes T auxiliaires de type 2), une réponse innée, une barrière cutanée altérée et une augmentation de la colonisation par Staphylococcus aureus.2
Il s’agit d’une dermatite atopique (eczéma atopique) sévère car :
L’échec des traitements locaux est défini par :
Les scores d’évaluation de la sévérité et du retentissement de la dermatite atopique (eczéma atopique) sont variés et différents selon les pays.
La sévérité de la dermatite atopique (eczéma atopique) peut être appréciée par 3 scores 5:
Score de sévérité, intensité des symptômes, critères subjectifs
qui évalue le prurit, la qualité du sommeil, sur 102.
Score de qualité de vie en dermatologie, sur 30.
Score de sévérité topographique, intensité des symptômes, sur 72.
Dermatite atopique |
Légère | Modérée | sévère |
---|---|---|---|
SCORAD 6 | 25-50 | > 50 | |
DLQI 7 | 6-10 | > 10 | |
EASI 8 | 1-7 | 7-21 | > 21 |