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Patiente
Patiente de 33 ans, mariée, mère de 2 enfants
Motif de consultation
Paresthésies du membre inférieur droit
Histoire de la maladie
Apparition depuis 24h de paresthésies non douloureuses associées à une sensation de raideur de la jambe droite sans altération des capacités de marche, ces symptômes sont très fluctuants dans la journée
Par ailleurs, la patiente se plaint depuis 2 à 3 jours d'une pollakiurie
Antécédents
Antécédents familiaux : aucun
Antécédents personnels :
Lombosciatique L5 gauche il y a 3 ans
Sclérose en plaques diagnostiquée il y a 2 ans et traitée depuis 1 an par traitement de fond. Pas de poussée sur la dernière année. Le dernier examen neurologique réalisé en consultation il y a 3 mois retrouvait un score EDSS à 1 (ROT vifs aux membres inférieurs). L’IRM de contrôle effectuée il y 4 mois montrait une stabilité de la charge lésionnelle médullaire et encéphalique (cf images)
Figure 1. IRM encéphalique coupe axiale Flair
Avec l’autorisation du Dr F. Taithe
Figure 2. IRM médullaire coupe sagittale STIR
SUIVANT
Examen clinique
Tension artérielle : 110/70 mmHg
Pouls : 95 battements/minute
Température : 38°5
Examen cardiovasculaire sans particularité
Aires ganglionnaires libres
Abdomen souple non douloureux
Examen neurologique
Réflexes ostéotendineux vifs et symétriques aux 4 membres
Signe de Babinski Droit
Pas de déficit moteur ou sensitif segmentaire après l’examen analytique des 4 membres
Paresthésies diffuses sur l’ensemble du membre inférieur droit sans systématisation
Signe de Lasègue négatif
Examen des paires crâniennes sans particularité
Pas de syndrome cérébelleux
SUIVANT
Devant ce tableau clinique, les diagnostics suivants ont été évoqués :
Une poussée de sclérose en plaques
Une exacerbation de symptômes latents secondaires à la SEP dans un contexte infectieux
Des manifestations paroxystiques de SEP
Une récidive de lombosciatalgie avec cette fois-ci une atteinte du membre inférieur droit
Une atteinte neuropathique périphérique du membre inférieur droit du type mononeuropathie
SUIVANT
Veuillez trouver les résultats des examens complémentaires prescrits :
NFS : hyperleucocytose (16,00 giga/L) avec élévation des polynucléaires neutrophiles (8,4 giga/L) et des lymphocytes (4 giga/L)
Ionogramme sanguin : pas d’anomalie
CRP : 52 mg/L (normale < 5 mg/L)
Bandelette urinaire : présence de leucocytes ++ et de nitrites ++
SUIVANT
Quelle est votre prise en charge ?
VALIDER
Pas de corticothérapie

Quels arguments étayent votre prise en charge ?

Oui, étaye la prise en chargeNon, n'étaye pas la prise en charge
Absence d’altération des capacités de marche
Fluctuation dans la journée des symptômes sensitifs
Pollakiurie récente
Fièvre
Syndrome infectieux biologique
Bandelette urinaire positive (leucocytes et nitrites)
VALIDER
Conclusion
Les bonnes réponses sont :
Oui, étaye le diagnosticNon, n'étaye pas le diagnostic
Absence d’altération des capacités de marche
Fluctuation dans la journée des symptômes sensitifs
Pollakiurie récente
Fièvre
Syndrome infectieux biologique
Bandelette urinaire positive (leucocytes et nitrites)
L'avis de l'expert
Malgré sa diversité clinique, une poussée de sclérose en plaques répond à une définition très précise : c'est l'apparition de nouveaux symptômes ou l'aggravation de symptômes déjà existants, pendant plus de 24 heures et en dehors d'une période de fièvre ou d’un syndrome infectieux important. En effet ces derniers peuvent être à l’origine d’une exacerbation transitoire de symptômes neurologiques latents qui peuvent mimer une poussée de SEP. Dans ce cas la recherche d’une étiologie infectieuse et son traitement sont prioritaires avant une réévaluation neurologique.
Cas clinique proposé et rédigé par le Dr F. Taithe , Service de neurologie, Centre de Compétence des Maladies Neuromusculaires Rares, Centre de Ressources et de Compétences SEP, CHU Gabriel Montpied, Clermont-Ferrand.
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Les scores d’évaluation de la sévérité et du retentissement de la dermatite atopique (eczéma atopique) sont variés et différents selon les pays.

La sévérité de la dermatite atopique (eczéma atopique) peut être appréciée par 3 scores 1 :

SCORAD

Score de sévérité, intensité des symptômes, critères subjectifs
qui évalue le prurit, la qualité du sommeil, sur 102.

DLQI

Score de qualité de vie en dermatologie, sur 30.

EASI

Score de sévérité topographique, intensité des symptômes, sur 72.

Dermatite
atopique
Légère Modérée sévère
SCORAD 2 25-50 > 50
DLQI 3 6-10 > 10
EASI 4 1-7 7-21 > 21

(1) Rehal B. and Armstrong A. Health outcome measures in atopic dermatitis: a systematic review of trends in disease severity and quality-of-life instruments 1985–2010. PloS one 6.4 (2011): e17520

(2) Wollenberg, A., et al. Consensus‐based European guidelines for treatment of atopic eczema (atopic dermatitis) in adults and children: part II. Journal of the European Academy of Dermatology and Venereology 32.6 (2018): 850-878.

(3) Silverberg JI. et al. Severity strata for POEM, PO-SCORAD, and DLQI in US adults with atopic dermatitis. Ann Allergy Asthma Immunol. 2018 Oct;121(4):464-471.

(4) Leshem YA, et al. What the Eczema Area and Severity Index score tells us about the severity of atopic dermatitis: an interpretability study. Br J Dermatol. 2015;172(5):1353-7