
Quels arguments étayent votre diagnostic ?
Antécédent de naissance prématurée | |
Retard d’acquisition de la marche | |
Anomalie prédominante au niveau du membre supérieur | |
Petit poids de naissance | |
Signe de Babinski au niveau du pied droit | |
Résistance clinique lors de l’extension passive du coude | |
Anomalie asymétrique de la marche | |
Démarche en rotation interne des membres inférieurs | |
Résultat de l’IRM cérébrale |
Antécédent de naissance prématurée | |
Retard d’acquisition de la marche | |
Anomalie prédominante au niveau du membre supérieur | |
Petit poids de naissance | |
Signe de Babinski au niveau du pied droit | |
Résistance clinique lors de l’extension passive du coude | |
Anomalie asymétrique de la marche | |
Démarche en rotation interne des membres inférieurs | |
Résultat de l’IRM cérébrale |
L’analyse des antécédents est essentielle et tout incident lors de la grossesse et/ou lors de l’accouchement orientent vers une séquelle neurologique. Dans ce cas particulier, même si le score d’Apgar était normal, la prématurité simple reste un facteur de risque de séquelles neurologiques.
Le retard des acquisitions (marche à 20 mois) est un argument très évocateur d’une séquelle neurologique d’origine cérébrale, donc centrale, et non périphérique.
La description d’une résistance modérée lors de l’extension passive est synonyme de reflexe spastique.
Ainsi, un examen neurologique complet au cabinet est indispensable devant toute anomalie de la marche, ou toute asymétrie de fonctionnement articulaire. En effet les anomalies de mobilité articulaire du petit enfant, en particulier actives plus que passives suggèrent une étiologie neurologique, en particulier d’origine centrale.
La démarche en rotation interne est physiologique chez l’enfant. En revanche, toute asymétrie que ce soit lors de la marche, ou lors de la gestuelle est pathologique.
Dans ce contexte, il est nécessaire d’adresser l’enfant à un neuro-pédiatre, pour compléter le bilan. Celui-ci comporte une IRM cérébrale indispensable, pour éliminer le principal diagnostic différentiel de l’hémiplégie cérébrale infantile qui est la tumeur cérébrale, malheureusement fréquente à cet âge. Elle peut éventuellement directement être prescrite avant de demander la consultation de neuro-pédiatrie.
Parallèlement, il faut débuter sans tarder la prise en charge rééducative par la prescription de kinésithérapie, afin de lutter contre l’équin de cheville déjà présent. Une consultation auprès d’un médecin de rééducation doit être sollicitée, pour la poursuite de la prise en charge.