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Patient
Homme 37 ans, ingénieur
SEP rémittente récurrente évoluant depuis 1999
Motif de consultation
Suivi
Histoire de la maladie
Poussée inaugurale à type de NORB en décembre 1999 avec IRM cérébrale normale
Juillet 2000 : paresthésies des membres inférieurs, infection urinaire
IRM médullaire : lésion hypersignal en D6
LCR inflammatoire
Mars 2001 : troubles sensitifs de l’hémicorps droit, paresthésies des 2 mains, NORB
Mise en route d’un traitement de fond
Novembre 2001 : IRM cérébrale : 4 hypersignaux, pas de prise de contraste
Juin 2002 : apparition d’un trouble visuel et d’un syndrome douloureux quadri distal, à chaque effort et au bout de 10 min
Jusqu’en 2005 : 1 poussée tous les 2 ans, puis tous les ans à partir de 2005 jusqu’en 2013
Autre : lors des épisodes infectieux ORL à répétition, on retrouve :
Une baisse transitoire de l’acuité visuelle durant 24 h
Des paresthésies de l’hémicorps droit, fluctuantes
Pouvant s’accompagner d’une majoration du déficit moteur du membre inférieur droit
Mars 2013 : Changement de traitement pour un traitement de seconde ligne en mars 2013
Antécédents
Familiaux : aucun
Personnels : asthme
SUIVANT
Examen neurologique
Réflexes ostéotendineux vifs de l’hémicorps droit
Déficit modéré proximal au membre inférieur droit
Hypoesthésie de l’hémicorps droit
Troubles sphinctériens : dysurie
Périmètre de marche > 2 km, vélo 2 h, ski, natation
EDSS 3 (cotation du handicap)
Il va assez bien
SUIVANT
Devant ce tableau clinique, les diagnostics suivants ont été évoqués :
Une poussée de sclérose en plaques
Une exacerbation de symptômes latents secondaires à la SEP dans un contexte infectieux (uhthoff)
Des manifestations paroxystiques de SEP
SUIVANT
Veuillez trouver les résultats des examens complémentaires prescrits :
Aucun examen complémentaire n'a été prescrit, en particulier pas d'IRM, en raison de la résolution des épisodes en moins de 24h
SUIVANT
Une exacerbation de symptômes latents secondaires à la SEP dans un contexte infectieux (uhthoff).
Quelle est votre prise en charge ? (Réponses multiples)
VALIDER
Des phénomènes d’Uhthoff

Quels arguments étayent votre prise en charge ?

Oui, étaye la prise en chargeNon, n'étaye pas la prise en charge
L’aggravation de symptômes préexistants.
La reproductibilité assez constante à chaque épisode infectieux.
Fluctuation dans la journée des symptômes sensitifs qui ne durent que quelques minutes.
La présence de phénomènes identiques à l’effort soutenu ou lors d’épisodes de grande chaleur.
La réversibilité en moins de 24 h.
L’apparition d’un nouveau symptôme dans un contexte de fatigue liée à l’état infectieux.
VALIDER
Conclusion
Les bonnes réponses sont :
Oui, étaye la prise en chargeNon, n'étaye pas la prise en charge
L’aggravation de symptômes préexistants.
La reproductibilité assez constante à chaque épisode infectieux.
Fluctuation dans la journée des symptômes sensitifs qui ne durent que quelques minutes.
La présence de phénomènes identiques à l’effort soutenu ou lors d’épisodes de grande chaleur.
La réversibilité en moins de 24 h.
L’apparition d’un nouveau symptôme dans un contexte de fatigue liée à l’état infectieux.
L'avis de l'expert
Quels arguments auraient pu évoquer plutôt une poussée ?
La poussée de SEP répond à une définition très précise :
Apparition de nouveaux symptômes ou l’aggravation de symptômes déjà existants
Pendant plus de 24 heures
En dehors d’une période de fièvre ou d’un syndrome infectieux important.
Cependant les épisodes infectieux peuvent provoquer aussi des poussées, en général légèrement à distance du début.

Le phénomène d’Uhthoff correspond à la réapparition ou l’exacerbation du symptôme antérieur ou latent à la faveur de l’exposition à la chaleur, à l’exercice ou à un épisode infectieux.

Parfois la durée peut inciter à proposer une corticothérapie pendant 3 jours, sous réserve que l’épisode infectieux soit contrôlé, avec une protection gastrique par inhibiteur de la pompe à protons, avec un hypnotique à faible dose si besoin.
Cas clinique proposé et rédigé par le Dr S. Tréfouret, Espace santé n°2 83500 La Seyne sur mer .
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Les scores d’évaluation de la sévérité et du retentissement de la dermatite atopique (eczéma atopique) sont variés et différents selon les pays.

La sévérité de la dermatite atopique (eczéma atopique) peut être appréciée par 3 scores 1 :

SCORAD

Score de sévérité, intensité des symptômes, critères subjectifs
qui évalue le prurit, la qualité du sommeil, sur 102.

DLQI

Score de qualité de vie en dermatologie, sur 30.

EASI

Score de sévérité topographique, intensité des symptômes, sur 72.

Dermatite
atopique
Légère Modérée sévère
SCORAD 2 25-50 > 50
DLQI 3 6-10 > 10
EASI 4 1-7 7-21 > 21

(1) Rehal B. and Armstrong A. Health outcome measures in atopic dermatitis: a systematic review of trends in disease severity and quality-of-life instruments 1985–2010. PloS one 6.4 (2011): e17520

(2) Wollenberg, A., et al. Consensus‐based European guidelines for treatment of atopic eczema (atopic dermatitis) in adults and children: part II. Journal of the European Academy of Dermatology and Venereology 32.6 (2018): 850-878.

(3) Silverberg JI. et al. Severity strata for POEM, PO-SCORAD, and DLQI in US adults with atopic dermatitis. Ann Allergy Asthma Immunol. 2018 Oct;121(4):464-471.

(4) Leshem YA, et al. What the Eczema Area and Severity Index score tells us about the severity of atopic dermatitis: an interpretability study. Br J Dermatol. 2015;172(5):1353-7