L’enfant a été revue en consultation par le chirurgien il y a 15 jours, et il était très satisfait de l’évolution malgré l’absence de récupération de la flexion du coude. Il aurait refusé de prescrire des séances de kinésithérapie, malgré la demande insistante de la maman. La famille avait pourtant fait le déplacement sur son lieu de vacances où elle avait été traitée, pour revoir spécifiquement le chirurgien. La maman vous précise toutefois que l’enfant ne se plaint de rien, et que la situation est cependant meilleure qu’il y a 15 jours.
Quels arguments étayent votre diagnostic ?
Les fractures de l’enfant récupèrent souvent spontanément, sans autre traitement | |
La kinésithérapie prescrite a porté ses fruits | |
La rééducation est inutile voire néfaste dans les fractures du coude de l’enfant | |
La croissance osseuse a permis de corriger le défaut de réduction constaté | |
L’ablation des broches effectuée précocement par votre correspondant chirurgien a été bénéfique | |
La récupération des amplitudes articulaire est d’autant plus rapide que la fracture est située dans le plan principal de mobilité de l’articulation |
Les fractures de l’enfant récupèrent souvent spontanément, sans autre traitement | |
La kinésithérapie prescrite a porté ses fruits | |
La rééducation est inutile voire néfaste dans les fractures du coude de l’enfant | |
La croissance osseuse a permis de corriger le défaut de réduction constaté | |
L’ablation des broches effectuée précocement par votre correspondant chirurgien a été bénéfique | |
La récupération des amplitudes articulaire est d’autant plus rapide que la fracture est située dans le plan principal de mobilité de l’articulation |
Dans le cas particulier du coude, il est relativement aisé de tracer les axes et contours de l’os pour constater que la réduction de la fracture est parfaitement satisfaisante. Ainsi il est inutile de demander un second avis, qui plus est, auprès d’un chirurgien peu rompu à la traumatologie pédiatrique. L’appel direct auprès de l’opérateur initial est simple, et riche d’échange pour comprendre la stratégie qui a été mise en place, et s’assurer que le matériel d’ostéosynthèse n’est en rien responsable du défaut de mobilité. Il est dans ce cas inutile de précipiter son ablation.
La rééducation a peu de place en traumatologie pédiatrique. Elle est même néfaste sur les fractures du coude, car cette articulation possède des récepteurs nociceptifs particulièrement sensibles aux mobilisations passives. Ces dernières augmentent les phénomènes douloureux et pérennisent voire aggravent l’enraidissement. Il est donc contre-indiqué de prescrire de la rééducation et la surveillance de l’enfant est la principale mesure à mettre en œuvre, en la laissant récupérer spontanément.